Typographical precariousness

Let us be excused for this bold rapprochement, which some may even find hasty, but we see a correlation between the rise in precariousness at work and the increasingly threatened situation of a number of typographical signs. As if, in our world, everything should plunge into the darkness of insecurity.

L’existence du signe multiplier (×) ne tient plus qu’à un fil, sournoisement remplacé par la lettre x.La lettre o mise en exposant (o) taille des croupières au degré (°). Le point-virgulechoit dans un précipice sans fond. La pourtant jolie ligature dite « e dans l’o« , majuscule (Œ) ou minuscule (œ), a de plus en plus de mal à se maintenir (et nous ne parlons même plus du Æ-æ, disparu sans plus laisser de « preuves de vie »). Le tiret cadratin« plein pot » (—) n’est plus qu’un souvenir dans la presse et son avatar réduit de moitié (–) est lui-même menacé par le trait d’union. Quant au signe moins (−), c’est comme s’il n’avait jamais existé.Tous ces signes, et cette liste n’est pas close, sont comme passés du CDI au CDD, quand ils n’ont pas été purement et simplement remerciés : à l’image de notre société qui n’aime rien tant que la précarité, et faire effectuer le même travail par toujours moins d’agents.

précarité typographique

Image: a beautiful and sober box of alphabetic pasta (Alfabeto) from Cecco. The next awakening of the precarious will be sober: to noodles, of course, but to alphabetic noodles!